11 janvier 2006

Paroles de pirates !


" On prend tout ce qu'on veut de la tortue, comme qui prendrait quelque chose dans un plat à cause que son écaille de dessus le dos, et sur laquelle elle est tournée, et qui couvre toute la tortue, est creuse en forme de plat et le plus délicat morceau est la graisse et les boyaux lorsqu'elle est franche. La graisse est de couleur verte comme l'herbe de pré, et celle des boyaux est jaune. La verte étant fondue à presque le même goût, couleur et propriété de l'huile d'olive. Nous nous en servions pour faire des omelettes avec les oeufs de la même tortue. Il nous fut baillé en commun un petit chaudron lequel nous remplissions d'oeufs avec la susdite graisse de tortue, et les faisions bien cuire, au moins à peu près comme des tourteaux épais d'un pied que nous mangions en guise de pain ; toutefois ils étaient si fades que nous n'en pouvions goûter souvent."

"D'autres fois, nous faisions cuire du foie des mêmes tortues lequel aussi nous servait quelque temps de pain, toutefois c'était toujours goût de chair."

(*) Extrait du livre "la cuisine des Pirates" de Gilles et Laurence Laurendon, aux éditions Librio.

2 Comments:

Blogger Onnélàonnélà said...

ouaaaaaaiiiiis un phénomène naturel biologique!! j'adore les trucs à 2 têtes... L.

1:55 PM  
Blogger Sylv1 said...

C'était une tortue surréaliste...
il paraît que Dali adorait la Réunion.

3:17 PM  

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