Le scoop du mois...
Parce que je suis sûre que ça vous manquait, voici l'info du jour sur le monde merveilleux des proboscidiens...
L'analyse des gènes d'éléphants a permis aux chercheurs d'établir qu'en Afrique, les éléphants de la forêt et ceux de la savane constituaient deux espèces distinctes.
Avec les éléphants d'Asie, cela porte à trois le nombre d'espèces d'éléphants dans le monde.
Les dissemblances génétiques entre les deux espèces africaines "est comme la différence entre le lion et le tigre" a déclaré Jill Pecon-Slattery, généticienne au National Cancer Institute (oui moi aussi je m'interroge sur le lien entre le National Cancer Institute et les éléphants...) et un des auteurs de l'étude parue vendredi dans la revue Science.
La différence génétique entre ces deux espèces équivaut à 58 % de la différence existant entre les éléphants d'Afrique et ceux d'Asie, précise-t-elle.
Les naturalistes avaient depuis longtemps noté les différences morphologiques entre Loxodonta africana et Loxodonta cyclotis, noms scientifiques respectifs de l'éléphant de la savane et celui de la forêt.
Ce dernier est plus petit et ses défenses sont plus longues et moins courbées. Ils sont cependant suffisamment proches l'un de l'autre pour s'accoupler (que voilà une bonne nouvelle!).
1 Comments:
Ca, c'est sûr... pour s'accoupler, une certaine proximité s'impose, oui, oui !
C'est aussi pour ça que l'Asie et l'Afrique hébergent deux espèces... elles sont peut-être interfécondes, mais malgré la respectable taille des pénis élephantesques, l'océan indien suffit à les garder distinctes.
Un peu comme nos chamois et izards (isards, peut-être... ça doit être à cause de la liqueur basque) : c'est la même bestiole, mais l'un vit dans les Pyrénées, l'autre dans les Alpes. Ca suffit à faire deux espèces.
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