24 janvier 2006

Son petit nom est E334 !

L'acide tartrique L(+) est un diacide :
La formule la plus compacte est C4H6O6, mais c'est plus parlant sous forme semi-développée
HO2C-CHOH-CHOH-CO2H, voire sous la forme développée ci-contre .

On peut dire acide alphabeta dihydroxy-succinique mais le mieux est le nom systématique "acide L-dihydroxy-2,3 butanedioïque" (où l'on retrouve que c'est un diacide !) :

- Acide L (+) tartrique ( 2R, 3R ) : naturel Acide [R-(R*,R*)]-2,3-Dihydroxybutanedioique

L'acide tartrique, connu depuis l'Antiquité sous la forme du "sel acide de potassium", a été découvert en 1769 par le chimiste suédois Scheele, qui parvint à l'extraire en décomposant son sel de calcium par apport d'acide sulfurique, méthode d'extraction encore utilisée de nos jours.
Il existe 4 formes stéréoisomères d'acide tartrique, mises en évidence par Louis PASTEUR lors de ses travaux de recherche sur l'activité optique des molécules dissymétriques (1848-1860). Très répandu dans le règne végétal, l'acide tartrique L(+) est la seule forme naturelle. On le trouve dans de nombreux fruits, en particulier le raisin. Entrent dans sa fabrication, au titre de matières premières, des résidus naturels exclusivement issus de la vinification, et l'eau est le seul solvant utilisé en cours de process.
Bref, 'y a pas plus naturel ! Ouf...

Utilisations

Les applications courantes de l'acide tartrique L(+) se situent dans les secteurs alimentaire, pharmaceutique et vinicole :
• Pour l'acidification des moûts de vin.
• Comme acidifiant et stimulateur du goût dans les bonbons, gelées, confitures, nectars de fruits, crèmes glacées, gélatines et pâtes.
• Dans les conserves de fruits, légumes, poissons où il intervient comme antioxydant synergique et stabilise également le Ph, la couleur, le goût et la valeur nutritive.
• Dans les graisses et huiles où il prévient le rancissement par son effet antioxydant.
• Dans la préparation de boissons gazeuses.
• Comme émulsifiant et conservateur dans la fabrication de pains et de viennoiseries industrielles.
• Dans l'industrie pharmaceutique où il sert d'excipient et de support du principe actif aidant à corriger la basicité.
• Sa stabilité et sa grande solubilité en font une source d'acidité très prisée pour les poudres et cachets effervescents.
On le retrouve dans les pastilles DRILL Citron Menthe, les capsules PHARMATON, STREPSILS, le sirop TEYSSEDRE (attention, 'ya un 'D' !!!), et plein d'autres médoc's...

Toutefois, l'acide tartrique L(+) est également employé dans d'autres domaines :
• Dans l'industrie du ciment et du plâtre, où son pouvoir de retardateur de prise rend plus aisées les manipulations.
• Pour le polissage et le nettoyage des métaux.

Comme précisé dans la recette initiale, cet acide s'achète en pharmacie (mais on peut s'adresser directement aux labos producteurs pour les grosses quantités).

Et voilà pour répondre à la question de notre fidèle lectrice...

2 Comments:

Blogger Sylv1 said...

Retenons, pour simplifier, que l'électron n'est pas localisé sur une trajectoire autour du noyau comme notre Lune autour de notre Terre, mais qu'on considère des régions de l'espace où cet électron a "une forte probabilité" de se trouver : c'est l'orbitale atomique.

En fonction des caractéristique de chaque électron (couche à laquelle il appartient), l'orbitale a une forme différente, ce qui conditionne la faculté de l'atome a se lier aux autres. Les électrons aiment bien être à deux dans chaque orbitale. Du coup, deux atomes voisins peuvent chevaucher leurs orbitales à un seul électron pour que la zone résultante soit occupée par les deux électrons ainsi mis en commun. C'est la liaison covalente, tout simplement !

3:27 PM  
Blogger Sylv1 said...

Le vrai sucre joue le rôle de sa propre tranformation en alcool... d'où souvent échappage de gaz.

Mais le faux ?!? 'faux voir...

5:46 PM  

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