09 février 2006

croyez-en mon expérience de tout à l'heure...


le français est râleur dans les transports en commun qui n'avancent pas. Enfin, pas tous, mais un bon râleur en fait ch... 10 autour de lui!!!
Et en vacances c'est pire. Lisez

Araignées et spermatozoïdes... remboursez les vacances! Par Nathalie RAULIN lundi 09 août 2004 (Liberation - 06:00)
Tout le monde n'a pas l'âme d'un Indiana Jones. De son séjour aux Seychelles, ce couple de Stéphanois se souvient surtout d'attaques animales : «Les araignées présentes dans la chambre avaient des pattes épaisses et un corps, certes allongé, mais de un et demi à deux centimètres de long !» Pire, ils ont identifié un scorpion «petit, mais n'y en avait-il pas des plus grands à proximité ?» A moins que ce ne fut un perce-oreilles. Face à cette faune dangereuse, nos deux compatriotes dénoncent un service défectueux : «Aucune bombe insecticide à disposition dans les chambres.» Et une fois récupéré l'aérosol : «C'est nous-mêmes qui avons dû vider la bombe insecticide dans la chambre.» Bref, l'horreur.
Chaque année, ils sont ainsi près de 700 mécontents à écrire au syndicat national des agences de voyages (Snav) pour obtenir réparation pour leurs vacances gâchées. Argumentaire parfois loufoque à la clé : comme cette dame, qui s'offusque de la présence de spermatozoïdes vivants dans la piscine, son adolescente de fille étant tombée enceinte au cours du séjour en Tunisie... Ou cet homme ulcéré que son agence de voyages ait omis de lui préciser que, pour prendre l'avion, une «carte orange avec ma photo» ne remplace pas un passeport en cours de validité... Même la météo est source de récriminations. «Les conditions d'exposition de cet hôtel (en République dominicaine, ndlr) sont des plus défavorables : vu sa situation géographique, il pleut systématiquement tous les jours, voire des journées entières», écrit une Francilienne, sans se douter que sa demande de remboursement allait plonger la responsable de son agence de voyage dans le doute. Fallait-il ou non accéder au voeu de la cliente ? Qu'on ne s'y trompe pas : ces plaintes sont suffisamment récurrentes pour que Jet Tours ait eu l'idée en 2002 d'intégrer une «garantie soleil» à certaines offres de séjours. Voyage de noces. L'an dernier, la moitié des réclamations adressées au Snav avaient pour origine des problèmes d'hébergement, des prestations non fournies ou de mauvaise qualité. A l'origine de bon nombre de désillusions : les étoiles hôtelières. «Les gens n'ont pas tous conscience qu'il s'agit d'une norme locale, qui n'autorise pas de comparaison internationale, explique Valérie Boned, responsable du service litiges du Snav. Les prestations d'un trois-étoiles français sont sans commune mesure avec celles d'un trois-étoiles au Sénégal, les prix non plus.» Ajoutez des prospectus aussi alléchants que peu réalistes, et les déceptions sont parfois cruelles. Un amoureux, ayant emmené sa dulcinée dans un cinq-étoiles en République dominicaine qualifie son voyage de noces de «véritable désastre de consternation» : «piscine HS pendant 4 jours ; WC 3 fois en panne après réparation, fuite très importante projetant de l'eau partout ; terrain de tennis digne d'un foutoir et laissé à l'abandon ; des restaurants où la nourriture est infâme»... Et de conclure avec lucidité : «Je suis certain que vous n'auriez jamais emmené votre femme dans un pareil endroit...» Valérie Boned soupire : «Les gens qui nous contactent n'ont pas l'habitude de voyager : si leurs vacances ne ressemblent pas à une carte postale, ils s'estiment floués.» Et rêve rime souvent avec ethnocentrisme : «Dans un courrier sur dix environ, il y a une référence au trop grand nombre d'autochtones dans l'hôtel ou à l'impossibilité de parler français...», explique la responsable juridique. Plus délicat pour les professionnels, les voyageurs en herbe se conduisent désormais en consuméristes avertis. Les réclamations pour publicité mensongère (délit pénal), quasi inexistantes il y a seulement cinq ans représentent désormais 5 % du total des plaintes traitées par le Snav. Et les mécontents fourbissent illico leurs armes avant même la fin du séjour en vue d'un éventuel combat juridique. Des initiatives qui frisent parfois l'absurde : malade après avoir bu une bouteille d'eau non étiquetée fournie par son hôtel en République dominicaine, une touriste a ramené l'objet du délit pour analyse. Résultat : la présence de bactéries et de matière fécale rendait effectivement l'eau impropre à la consommation. Le tour operator l'a poliment envoyée promener : son rapport d'analyse n'indiquait pas «le lieu de provenance de l'eau»...
Valavala. J'aime beaucoup les spermatozoïdes vivants in the swimming-pool et aussi les autochtones bien trop nombreux à l'étranger...

1 Comments:

Blogger Onnélàonnélà said...

Ayé j'ai réussi!!!!
Z

6:50 PM  

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