En raison d'un accident de personne, le trafic est interrompu...
Le sort semblant s’acharner sur certains voyageurs des plus malchanceux, il est des incidents que l’on souhaiterait pouvoir éviter coûte que coûte. Après une immobilisation qui paraît vouloir s’éterniser, le couperet tombe : « en raison d’un accident de personne, le trafic est interrompu ». Et dans ce cas, chacun sait qu’il ne s’agit pas d’une légère perturbation et qu’à très gros souci se substitue inévitablement un très gros retard. Les portables chauffent.
Derrière le terme générique d’accident de personne (ou d’accident grave de voyageur, pour la RATP), destiné à dispenser la clientèle de détails souvent tragiques, se cachent plusieurs types d’événements - qui diffèrent hélas plus par leurs circonstances que leurs conséquences.
Il peut d’abord s’agir d’un suicide, acte malheureusement très fréquent sur les lignes franciliennes.
Ce type d’accident est si régulier que des statistiques permettent même de dissocier des périodes de l’année plus à risque que la normale (les fêtes de fin d’année, le mois de mars, etc.). L’issue de ce geste ne laissant bien souvent aucun espoir, ces événements deviennent fréquemment catastrophiques pour la circulation ferroviaire. Certainement moins courants mais tout aussi dramatiques, des homicides (voyageurs poussés sur les voies, depuis les quais ou par les portes ou fenêtres des rames) ou des accidents « accidentels » émaillent également la rubrique faits divers des transports urbains (chutes, cohues, voyageurs happés, ...).
Et dans ces cas là, pas la peine de s'en prendre au conducteur, encore moins à la victime, seul un bon bouquin (pour les plus prévoyants) et une zen attitude permettent de surmonter l'épreuve...
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