Des recettes pour tout et rien
Parce qu'avec notre thé, nous on aime les GROS scones...
30 mars 2006
29 mars 2006
Selvi J Jayalalithaa
Cette dame est la Chief Minister de l'état du Tamil Nadu... Oui parce qu'en Inde des femmes peuvent prétendre à des carrières politiques importantes sans que cela provoque débat, mysoginie et pari macho.
Je vous parlerai peut être d'Indira Gandhi et de Sonia Gandhi un jour... Elles elles ont carrément atteint (ou presque pour Sonia Gandhi) la Présidence...
Pour en revenir à Mme Jayalalithaa, elle est entrée en politique vers 1983, après une brillante carrière de danseuse de Bharatha Natyam (danse classique indienne) et surtout d'actrice de films enchanteurs...
Comme nous l'a dit notre guide à Chennai, finalement elle n'a pas changé de métier : actrice de cinéma ou femme politique c'est pareil.
Les Indiens sont philosophes...
Sari-gole plus...
Le sari est un vêtement traditionnel porté par des millions de femmes indiennes dont l'origine remonterait vers 100 av. J.-C..
C'est une des rares habitudes vestimentaires à avoir été conservée par le temps. Le Sari est une large bande de tissu d'environ 1 m 20 de large à 10 m de long.
Sa technique de drapé varie selon les régions, les castes, les activités, les religions... Le sari se porte à partir d'un jupon et un corsage serré laissant le ventre nu.
Le sari cache et dévoile en même temps, c'est terriblement sensuel, ça donne à l'Inde toutes ses couleurs et une grande partie de son charme.
Le sari c'est comme le bindi, porté par une occidentale ça ressemble à rien... hélas... parce que c'est vraiment tentant d'investir dans 10m de tissus pour être aussi classe que les Indiennes.
Le 3ème oeil...
En Inde, tout un chacun, homme, femme et enfant, porte le "bindi".
Le "Bindi" est symbole de bonheur dans l’hindousime.
Le bindi, point rouge à base de kum-kum, est porté sur le front des femmes.
Il représente un signe de féminité et de grâce qui indique le statut marital.
Dans la religion hindoue, le bindi est également porté par les hommes pour indiquer leur appartenance à l’hindouisme. Il peut être de couleur orange, rouge ou blanche et sera alors à base de bouse de vache...
Aujourd’hui le bindi devient un accessoire de séduction et de maquillage sous toutes ses formes et toutes ses couleurs, assorti au vêtement.
Charlatanisme à l'indienne
Selon Wikipédia :
L'ayurveda ou « médecine ayurvédique » est une médecine indienne vieille de 5000 ans basée sur ce qu'on appelle aujourd'hui la « médecine naturelle ».
L'utilisation du mot véda, ou connaissance, situe la place sacrée de l'ayurveda en Inde.
L'ayurvéda propose un bien-être durable dans la vie, tant individuelle que familiale et sociale. Elle remet l'homme dans sa dimension à la fois physique et spirituelle ( « spirituel » à distinguer de « religieux », bien que certainement complémentaires).
Le Panchakarma ou 5 systèmes de détoxification comprend le vomissement thérapeutique, la purgation, le lavement, l'élimination des toxines par le nez, la saignée.
En aucun cas le massage.
Une oléation ou ointement est donné au corps préalablement à ces thérapies mais n'est en aucun cas une massothérapie.
Il existe de nombreux « centres ayurvédiques » qui ne sont pas reconnus par l'ordre des médecins. Il est donc fortement recommandé de se référer UNIQUEMENT à des autorités légales et compétentes du ministère indien de la santé.
Et donc nous, naïves occidentales pas bien au point sur l'ayurveda, on a testé par 2 fois des "massages" ayurvédiques...
La 1ère fois dans le 3ème sous-sol d'une guesthouse en se disant "tiens bizarre qu'on se retrouve à poil dans la même pièce et que les masseuses s'occupent pas de notre dos" et la 2nde fois chez un "médecin" ayurvédique en se disant "aïeu c'est quoi ce massage du crâne au Viks Vaporube? " et le lendemain "tudieu, j'ai des bleus partout"...
Cela dit je dois reconnaître que le 2nd massage a permis à ma compagne de bien se purger par le vomissement thérapeutique et que pour ma part il a réussi à décoincer 2/3 noeuds enfouis dans mes muscles...
28 mars 2006
Les Allemands ont le plus gros QI d’Europe
C’est ce qu’affirme une étude de l'université de l'Ulster : les Allemands sont le peuple le plus intelligent en Europe, loin devant les Britanniques (8e) et très loin devant les Français (19e).
Avec un quotient intellectuel (QI) moyen de 107, les Allemands devancent d'un souffle les Néerlandais (107) et les Polonais (106), Suédois (104) et Italiens (102) suivant au classement de cette étude de l'université de l'Ulster (Irlande du Nord) citée dans le Times lundi. Les Britanniques, avec un QI de 100, sont largement devancés, mais ils gardent une confortable avance sur les Espagnols (98) et surtout les Français (94), qui ne devancent que la Bulgarie, la Roumanie, la Turquie et la Serbie, dernière au classement.
Le professeur Richard Lynn, auteur de cette enquête, avait déjà beaucoup fait parler de lui en 2005 en affirmant que les hommes avaient en moyenne un QI supérieur de 5 points à celui des femmes.
Selon le professeur Richard Lynn, ces différences de QI seraient dues au fait que les populations soumises à des climats plus froids dans le nord de l'Europe auraient développé des cerveaux plus volumineux.
(ET EN 40 DEJA LES NAZIS DECIDAIENT DE L'EXTERMINATION DE PEUPLES SELON LA TAILLE DE LEUR CRANE)
La différence de QI entre Français et Britanniques serait en fait une des raisons des nombreuses victoires militaires de la Grande-Bretagne sur la France au cours des siècles: « C'est une loi non reconnue (TU M'ÉTONNES) de l'histoire que le camp doté du plus grand QI l'emporte en général, sauf s'il présente une réelle infériorité numérique, comme ce fut le cas des Allemands après 1942 » explique Richard Lynn. (BIN TIENS, INFERIORITE NUMERIQUE DE M....)
EST CE A DIRE QUE PLUS ON VA VERS LE SUD, PLUS LES POPULATIONS SONT DEBILES? CA VA FAIRE PLAISIR A BIEN 75% DE LA POPULATION MONDIALE CA...
Hair dresser
Encore un truc superbe en Inde : la chevelure des Indiens...
Les hommes comme les femmes ont des cheveux magnifiques, bien noirs, bien épais, bien solides, le rêve de cheveu quoi...
Ils en prennent un soin fascinant : huilés, peignés, tressés, repeignés, rerepeignés...
L'importance des cheveux est carrément inscrit dans la pierre des temples!
Les femmes parent leurs longues tresses de boutons de fleurs de jasmin qu'elles achètent le matin dans la rue à d'autres femmes qui se chargent d'en faire des guirlandes après les avoir cueillis à l'aube. Cela sent très bon, c'est très joli (un peu moins le soir, quand ça a fané...).
On peut définir 3 styles de coiffure selon l'âge :
- fillettes = 2 tresses hautes
- jeune fille / jeune femme = 1 tresse
- femmes mariées = 1 chignon.
C'est seulement à Goa, qui a subi l'influence portugaise jusqu'il y a peu, que nous avons trouvé des coiffeurs pour dames.
Les hommes quant à eux prennent grand soin de l'accessoire pileux à la mode : leur moustache.
Tous les hommes pubères ont la moustache, c'est vraiment fascinant!
Sathukudi juice
L'autre grande découverte du voyage (hormis les éléphants, le dal, les parotha, le cricket...) ce fut les Sathukudi juice.
Le sathukudi est l'équivalent tamoul du terme hindi Mosampi, qui pourrait être traduit en anglais par Sweet Lime, fruit inconnu en France entre l'orange et le citron.
Tous les matins, voire le midi et le soir, nous avons essayé d'avoir notre Sathukudi juice, rafraîchissant, désaltérant, notre gourmandise quotidienne!
Libérons les poumons...
Hormis le cricket, le sport national en Inde est de se racler la gorge le + bruyamment possible pour libérer le crachat le plus gros possible, de préférence dans la rue, par la fenêtre du bus.
Quand une petite fille de 5 ans fait ça sous vos yeux au réveil vers 6h du matin, ça surprend.
Et en 3 semaines, je m'y suis vraiment pas habituée.
Pour briller en société sur ce sujet :
Le mucus est une sécrétion visqueuse de diverses membranes du corps (membranes muqueuses).
Le mucus contribue à protéger les poumons en filtrant les particules étrangères qui entrent dans le nez lors de la respiration normale. De plus, il prévient la dessication (assèchement) des tissus.
Le mucus est formé de cellules gobelet dans les membranes muqueuses qui recouvrent la surface de ces membranes. Il est formé de mucine et sels d'acides minéraux suspendus dans l'eau.
La manifestation la plus évidente du mucus est le mucus nasal, qui sort du nez lorsque l'on se mouche ou que l'on éternue. Lorsqu'il est avalé, il peut ressortir dans les crachats (mais le mucus dans les crachats peut aussi provenir des poumons). En langage vulgaire, on parle de morve.
Et un site qui tente de lutter contre le crachat dans le monde : http://debrisson.free.fr/mondecrachat.html
Jiminy Cricket...
Parmi toutes les choses qui m'ont surprise en Inde (et y'en a, je ne sais pas si j'arriverai à toutes les lister...), c'est la passion des Indiens pour le cricket...
Ils jouent au cricket partout : sur la plage, sur un parking, sur un terrain vague... une balle, un bout de bois pour la batte et 2/3 compagnons de jeu, il n'en faut pas plus pour une partie animée.
Enfants, adultes, tous ne pensent que "cricket"... à la rigueur volleyball mais c'est tout. Nous avons vu une fois en 3 semaines des enfants jouaient au foot alors que tous les jours nous avons croisé des joueurs de cricket et dans certains restaurants c'est la chaîne cricket qui est diffusée.
Une fois, à la fin, un Indien nous a parlé de Zidane mais on a mis un moment à comprendre de qui il nous parlait...
PERIYAR TIGER RESERVE
Dans notre voyage, nous avons souhaité faire de l'observation dans la nature... L'Inde compte de nombreuses réserves naturelles et le Wildlife Office propose des prestations diverses mais pas tellement variées. Ce sont surtout des visites en groupe qui sont proposées, donc pas tellement propices à une observation des animaux dans leur environnement naturel...
Safari en bus bruyant à 8h du mat', patrouille de nuit dans la jungle mais pas trop loin de la route, safari à dos d'éléphants sauf que bin non pas aujourd'hui, nuitée dans la jungle mais interdication formelle de se promener dans les environs...
Petite déception donc mais on a fait de très jolies balades dans les réserves de Périyar (Kérala) et de Nagarhole (Kanataka) avec bamboo rafting sur un lac magnifique, rando près de cascade pour remonter à la source d'une rivière sacrée, pistage (pistache!! hihihi) des traces de passage d'éléphants qui devaient certainement bien se marrer à nous voir arriver 2 minutes trop tard à chaque fois...
En tout cas, on y a vu nos 4 éléphants sauvages du séjour, dont une femelle et son rejeton sur le bord de la route de la réserve de Nagarhole... On fait moins les malins dans ces cas-là et on enclenche la marche arrière dès qu'elle bat des oreilles!
Par contre, on a pas vu un poil de moustache de tigre... z'étaient bien cachés au fond de la réserve, tranquillou...
Et j'ai complété ma collection de déjections d'éléphants...
Fumer tue
La bidî (parfois beedi ou biri d'après l'orthographe anglaise) est un type de cigarettes indiennes, en forme de cône, constituée d'une enveloppe de tendu ou kendu (arbuste tropical qui croît naturellement dans les forêts indiennes, en particulier dans l'Orissa) contenant des brins de tabac hachés, séchés et non traités. Elles ont la particularité d'être maintenue fermées par un fil de coton, souvent de couleur rose.
On pense communément que l'enveloppe externe est constitué d'eucalyptus, ce qui n'est qu'une légende ; pourtant l'odeur de ces cigarettes peut porter à confusion.
D'après des études américaines, le taux de nicotine et de goudron dans les bidî (ou bidies)est supérieur à celui des cigarettes américaines standard. Il est donc faux de penser que ces cigarettes soient moins nocives. La quantité de tabac consumé semble pourtant moins importante. On trouve cependant des chiffres diférents, selon lesquels "la quantité [de tabac ] contenue dans un beedies est 1/10 ou 1/20 de celui d'une cigarette".
Dans le sous-continent indien, les bidî sont fumées presque exclusivement par les hommes appartenant aux catégories sociales les plus défavorisées. Fabriquées principalement en Inde et presque toujours à la main, les bidî sont de nos jours exportées dans le monde entier.
L'Inde est un pays formidable où il est interdit de fumer à peu près partout...
27 mars 2006
Bernadette Soubirou
En complément du post précédent...
Les sources du complément d'information sont le site www.hoaxbuster.com que je vous invite à consulter chaque fois que vous recevez un mail genre chaîne de l'amitié / dénonciation de la prime charbon de la SNCF / dénonciation des pièces jaunes...
C'est un site qui s'est donné pour mission de chasser les mails de désinformation sur le net, de les vérifier et de dire aux lecteurs ce qui est vrai, ce qui est faux.
Une vraie référence à mettre dans ses favoris.
malheureusement c'était vrai...
Souvenez-vous du post sur Bernadette qui avait payé ses frais de déplacement avec un chèque opération pièces jaunes... à nuancer toutefois avec ce qui suit. Sachant que je ne sais pas qui l'a rédigé.
"Marcel Magnon, conseiller municipal PC de Montélimar, confirme que le texte émane bien de lui. Il semblerait qu'il ait été publié une première fois sur le site perso du Parti Communiste de la Drôme puis qu'il ait ensuite connu une propagation importante par e-mail.
Mais le discours du Conseiller n'est pas isolé, Le Canard Enchaîné et
Charlie Hebdo (entre autres) ayant relaté des faits similaires dans
leurs éditions respectives.
A partir du moment où l'on touche à un discours politique, le regard
porté est forcément subjectif et le message peut rapidement prendre
des allures partisanes.
C'est incontestablement le cas avec cet e-mail, rédigé par un homme
d'un bord politique opposé à celui de la personne mise en cause et qui
comporte, nous allons y venir, de nombreux raccourcis.
Il est d'usage (surtout en France) de taper sur les associations
humanitaires. Cela permet de justifier sa pingrerie et accessoirement
de ne pas donner de son temps à des associations qui manquent
cruellement de bénévoles.
De tristes rumeurs entachent ainsi régulièrement la réputation des
actions humanitaires :
Certaines sont avérées : scandale de l'ARC en 1996.
D'autres sont de pures diffamations : Kouchner en Ferrari.
La plupart extrapolent un fait isolé de son contexte pour tirer à
boulets rouges sur un concurrent et le cas présent l'illustre
parfaitement.
En effet, le passage du TGV dans une ville n'est pas "rentable" en
lui-même, le message est donc en partie vrai. Mais, en contrepartie,
il attire l'attention des médias, la sympathie des gens et au final
les tirelires se remplissent et l'argent va aux enfants malades : il
est donc faux de penser que la Fondation est déficitaire comme on nous
le laisse supposer.
Par ailleurs, la plupart des frais occasionnés par ces manifestations
sont réglés par les entreprises partenaires de l'opération (SNCF, La
Poste, BDF, etc.), ces frais concernent également les dépenses en
hôtellerie / restauration. Enfin, concernant la partie du message
consacrée au "coût du personnel des services techniques de la ville et
de la police municipale", la solution la plus économique serait sans
aucun doute de n'organiser aucune manifestion d'aucune sorte (et
surtout pas dans l'humanitaire, ça coûte trop cher et ça rapporte rien
!). Mais il est peu probable que M. Magnon ne s'engage dans cette voie
un peu glissante...
Toutes les associations dépensent de l'argent pour des opérations
d'appel aux dons. Toutes les associations ont des dépenses pour leur
personnel, leurs locaux et leurs frais généraux. On estime ainsi que
ces frais s'élèvent entre15 et 30% des sommes récoltées.
En 2004, la Fondation de Bernadette Chirac a affecté plus de 39% des recettes à des postes annexes. C'est trop, beaucoup trop (sur 100
euros, 39 ne vont pas aux enfants, soit 14 points de plus que les
Restos du Coeur). Il est donc tout à fait légitime de rester perplexe
quant à la balance recettes - dépenses de l'association, et nul doute
qu'un contrôle de gestion rigoureux permettrait certainement de
rentrer dans des normes un peu plus acceptables...
Cependant rester sur ce constat est réducteur et forcément simpliste.
Il faut aussi compter sur la spécificité de l'opération Pièces Jaunes
: il est beaucoup moins onéreux de recevoir des virements bancaires
que des pièces de 2 centimes. Si la logistique de collecte est la
même, la rentabilité est bien moindre. Si les gens mettaient des
billets de 100 euros à la place de leur monnaie dans les tirelires, le
taux de frais logistiques serait assurément moins élevé. L'autre
spécificité des pièces jaunes est de vouloir créer un élan de
solidarité par des enfants pour des enfants malades... Et là, il est
bien difficile d'opposer une bête question de rentabilité à cet
argument !
Quant à l'aspect politique de ce mail :
Il est teinté de pré-campagne pour les élections municipales de
Montélimar, ce qui le rend pour le moins suspect.
La première Dame de France est un personnage issu de la vie politique.
Il est indéniable qu'elle promeut ainsi son image lors de ces
opérations (idem pour ses célèbres compagnons de wagons), il est plus
que compréhensible que cela puisse agacer ses détracteurs.
Finalement, pour ses futurs voyages, on ne saurait trop conseiller à
Bernadette d'opter pour des hôtels abordables et de se restaurer à la
bonne franquette. Cet état d'esprit aurait plusieurs aspects positifs
: Elle aurait ainsi un aperçu on ne peut plus juste de la France d'en bas
Son image s'en trouverait grandie
Les partenaires de l'association dépenseraient moins en notes de frais
De votre côté, chers internautes, n'oubliez pas que si vous trouvez le
temps de transférer ce genre de messages, vous avez probablement la
possibilité d'en consacrer également à des associations (quelles
qu'elles soient). Promis, vous en tirerez une réelle satisfaction.
Le Canard Enchainé, éd. du 22/02/2006
PiecesJaunes.com
FondationHopitaux.fr "
Lu dans Libé ce jour
On se doutait déjà un peu que le mariage est un jeu dangereux, voire un sport à haut risque. Mais alors là, les doigts nous en tombent : c'est aussi un état qui peut mener à la mutilation. «Les accidents dus au port des bagues fermées et des alliances sont des causes majeures de traumatismes irréversibles de la main par arrachement ou cisaillement des chairs.» Et ça n'est pas tout : «Ils entraînent, dans la moitié des cas, la perte de tout ou partie du doigt.»
Ça fait réfléchir sur l'alliance ou le diamant de grand-mère : un patient sur trois perd définitivement son doigt, selon une étude tout à fait effrayante de la Commission de sécurité des consommateurs (CSC), qui voit, il faut bien le dire, du danger partout. Mais, malheureusement, là (dans le numéro de mars de la revue de la commission qui évoque également les risques de suffocation chez les enfants européens), il y en a du danger.
Les bagues et les alliances sont ainsi à l'origine de plus de 350 accidents graves par an et de 90 % des arrachements digitaux (rien que l'expression fait frémir), selon les chiffres (2002) de la Fédération européenne des services d'urgence mains (Fesum). Ce qui représente une amputation par jour.
Comment ça arrive ? Bêtement, comme tout accident domestique, deux fois plus souvent dans la vie courante qu'au travail, et fréquemment lors d'activités anodines, style ouvrir une porte avec les mains sciées par les sacs plastiques des courses, sauter par-dessus une clôture (ce qui n'arrive pas non plus toutes les cinq minutes, mais on n'est jamais trop prudents). Ou surtout en bricolant, en jardinant, explique la revue.
Du coup, la CSC propose des solutions, demande aux professionnels de la bijouterie d'intégrer le risque dans la fabrication. Le choix des matériaux et la forme sont importants. Moins l'alliage est résistant, moins le doigt court de risques. Plus la bague est ouverte, plus le doigt peut s'échapper indemne.
D'un autre côté, moins la bague est jolie et chère, moins on a envie de la mettre. Enfin, à chacun sa solution mais, grâce à la CSC, on peut regarder l'anneau gravé «Patrice et Zézette» d'un autre oeil.
Gares de Chennai
Chennai a 2 gares ferrovières (et 2 gares routières dont une Iso 9001 c'est écrit en gros néon vert sur la façade mais j'ai pas la photo). Donc 2 gares.
Une jolie gare en stuc rose, très néo-colonialiste et une super moche en béton gris pas beau.
Dans les deux cas, au pied de ces gares, se retrouve tout ce que la ville produit de misère...
Madurai 2
A Madurai il y a aussi un trèèèèès grand marché aux légumes.
On y sent la coriandre, le jasmin, les légumes flétris en fin de marché, y'a des vaches partout, des gens partout, c'est coloré, ça sent bon, c'est animé, c'est chouette.
Par contre, 2 touristes en goguette dans le marché, ça se remarque un peu trop...
Madurai
Madurai est la seconde ville la plus importante de l'État du Tamil Nadu, situé sur les rives du fleuve Vaigai en Inde du Sud. Sa population dépasse 1,1 million d'habitants (2001) et elle est connue entre autres pour le temple de Mînâkshî situé au cœur de la ville et qui attire touristes et pélerins.
Capitale des Pândya, Madurai a une histoire de quelque 2500 ans et était un centre commercial que connaissaient les Romains.
La légende raconte que le jour où la ville devait recevoir son nom, tandis que le dieu Shiva bénissait sa terre et ses habitants, le nectar divin (madhu) se mit à pleuvoir depuis sa chevelure, ce qui fit que la ville reçut le nom de Madhurapuri. En fait, Madurai est plus probablement la déformation du mot tamoul marudhai qui signifie « région agricole fertile avec le sol alluvial ».
Certains habitants de la ville l'appellent d'ailleurs toujours Marudhai. On la qualifie aussi parfois d'Athènes de l'Orient du fait de sa richesse architecturale en temples. Elle est aussi célèbre pour ses fleurs de jasmin que les femmes tamoules entremêlent dans leur coiffure.
Au temple, tous les soirs à 19h, les prêtres procèdent au "coucher" du lingam symbole de Shiva. Dans une procession en musique, le lingam est remis sur son socle près de la statue de Lakshmi, épouse de Shiva.
Et tous les matins, même procession pour sortir le lingam et l'exposer dans la salle principale de prières.
Dans le temple, des statues de divinités hindous, de nombreux pélerins, des bougies, des boulettes de beurre clarifié, du safran, des fleurs, c'est coloré, c'est calme, c'est parfumé, c'est beau.
Mahabalipuram
Mahâballipuram (Mahâbalipuram, Mavalipuram ou Mamallapuram) est un village indien situé à 60 km au sud de Chennai (soit 2h de bus) sur la côte de Coromandel. Il abrite un site archéologique de première importance de l'Inde du sud.
Le site comporte un grand nombre de monuments hindouistes dédiés à Shiva, à Vishnou, mais aussi à Krishna et aux héros du Mahabaratha. Les trois principaux monuments ou groupes de monuments sont :
- La descente du Gange ou La Pénitence d'Arjuna
- Le Temple du Rivage
- Les Cinq Ratha du sud
Enfin, on trouve également dans le village un énorme rocher vaguement sphérique appelé la boule de beurre de Krishna. La légende dit que 7 éléphants ont tenté de déplacer ce rocher mais celui-ci n'a pas daigné bouger d'un pouce... aujourd'hui il sert de parasol aux chèvres...
Le tsunami du 26/12/04 n'a pas abîmé les temples et a même permis d'en découvrir des nouveaux en bord de mer.
Il a par contre dévasté les villages de pêcheurs alentour, aujourd'hui reconstruits mais le souvenir est vif chez les habitants.
Mahabalipuram est un site très touristique mais il reste trèèèèèèès agréable...
Kanchipuram
A 1h de bus de Chennai (soit à peu près 25 kms...) se trouve la petite ville de Kanchipuram.
Kanchipuram est l'une des sept villes saintes de l'Inde. Elle fut la capitale des grands royaumes dravidiens (Pallava, Chola...).
Surnommée la ville aux 1000 temples, elle n'en compte tout de même pas moins de 125. Elle attire de nombreux pèlerins et touristes. Les deux grands courants de l'hindouisme, le shivaïsme et le vishnuïsme, sont représentés à parts égales.
La ville compte aujourd'hui 200 000 habitants. Son économie repose essentiellement sur le tourisme et sur les tisserands de soie qui ont fait la réputation de la ville en la matière.
A savoir, les temples ferment entre 12h et 16h30. Du coup en arrivant à 11h30, il faut trouver de quoi s'occuper pendant les heures chaudes...
1er contact avec les temples hindouistes, 1er coup de coeur!
Marina Beach
A Chennai, il y a aussi la plage... une superbe et longue plage de sable blanc qui plonge dans l'Océan Indien. C'est propre, c'est bordé de parterres herbeux et fleuris bien entretenus, il y a un petit quartier de pêcheurs à l'extrême droite.
Tout cela a été violemment balayé le 26 décembre 2004 faisant plus d'une centaine de victimes, surtout dans le petit quartier.
Il faut le savoir parce que aujourd'hui, sur place, il n'y a aucune trace du drame...
Swami Vivekananda
A Chennai, j'ai découvert un homme très important en Inde, qui a largement contribué à la diffusion et à la reconnaissance de l'hindouisme dans le monde.
Un mémorial lui est dédié en bord de mer, une ancienne "Ice House" destinée à conserver la glace apportée par bâteaux à l'époque anglaise.
Vivekananda (viveka veut dire discernement et ananda veut dire béatitude) est né à Calcutta, en Inde, en 1863, sous le nom de Narendranath Datta, dans une famille aisée ; son père est un juriste mais aussi philosophe; sa mère très imprégnée de religion hindoue, le fait baigner dans la culture des textes sacrés de l'Inde très tôt.
Il est très brillant élève puis étudiant. La question de Dieu est sa principale préoccupation. Il adhère à la "Société de Dieu" où des intellectuels discutent de l’avenir des religions et de la réforme de l’hindouisme.
A 17 ans, il rencontre une première fois son guru, Ramakrishna; au bout de plusieurs rencontres, Vivekananda se fait samnyasin (renonçant) dans l’ashram de Ramakrishna.
Ramakrishna le désigne comme son successeur quelques temps avant de mourir, lors d'une longue rencontre, au cours de laquelle tous deux entrent en extase.
Après la mort de Ramakrishna, en 1886, il prend la direction de l'ashram; le 25 décembre 1887, dans la nuit de Noël, il fonde "L'ordre de Ramakrishna" marquant par là son étroite parenté avec la religion chrétienne.
En 1893, avec l'aide financière d'un de ses disciples, il se rend à Chicago à l'occasion de l'exposition universelle. Sans invitation, il demande à prendre la parole au Parlement des religions et est autorisé à le faire comme dernier intervenant. L'impression sur les auditeurs est extraordinaire.
Dès lors, il tient des conférences et fait de nombreux disciples aux Etats Unis. Il fait ensuite un tour du monde (Europe, Japon) pour répandre l’enseignement de Ramakrishna. Son retour en Inde est triomphal. Il crée la "Ramakrishna Mission" dans divers pays. Il retourne en Occident en 1899. En 1900, il connaît quelques problèmes de santé. Il oeuvre alors pour les plus démunis.
Vivekananda meurt à l'âge de trente-neuf ans en intense méditation le 4 juillet 1902.
Le Mahatma
A Mysore, à part le Palace du Maharadja et le musée de bric-à-brac d'un voisin du Maharadja, il y a le Musée Gandhi, situé dans une maison qu'il a habitée lors de son séjour à Mysore lors de "la marche du sel" en 1930.
Le musée a du être fondé dans les années 70 et n'a pas été mis à jour depuis. Il sent la poussière mais je vous assure que ça rajoute du charme au lieu!
Le 1er étage est constitué de panneaux d'informations sur l'histoire de l'Inde, la colonisation, la Partition, l'Indépendance et tous les hommes et femmes qui en ont fait l'Histoire.
Le 2ème étage est consacré au Mahatma Gandhi de sa naissance à son assassinat par un extrêmiste hindou, avec des photos, des lettres, des objets personnels.
C'est évidemment très intéressant et également assez émouvant...
Pour plus d'informations sur cet homme admirable qui a énormément contribué à l'indépendance de l'Inde, cliquez sur l'image.
26 mars 2006
Connaissez-vous la Zézette de Sète ?
Préparation : 40 mn
Cuisson : 20 mn
Repos : 0 mn
Temps total : 60 mn
Difficulté : Facile
Pour 6 personnes :
- 1 verre de sucre semoule- 1 verre de vin rosé - 1 verre d huile - 1 pincée de sel- 1 sachet sucre vanillé- 800 g de farine environ - 1 sachet levure chimique
PREPARATION
1/ mélanger le sel le sucre la levure le vin l huile et le sucre vanillé
2/ ajouter la farine en pluie et pétrir jusqu à l obtention d une pâte qui ne colle plus aux doigts
3/ dans une assiette mélanger le sucre et le sucre vanillé
4/ Préparer de petites boules. Amincir de chaque côté pour obtenir de petites navettes. Inciser le centre de la boule avec la pointe d'un couteau.
5/ rouler chaque biscuit dans le sucre et le placer sur la plaque à pâtisserie en laissant un peu d espace entre chaque
6/ enfournez thermostat 5 6 pendant environ 20 minutes
Pour finir ... Il est important de bien surveiller la cuisson car les sablés brunissent très vite. On peut également y ajouter de l'anis ou remplacer le vin rosé par du blanc.
24 mars 2006
...nous interrompons nos programmes...
... pour vous livrer une info fondamentale de dernière minute.
BEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURRRRRRRRKKKKKKKKKK!
J'ai un dans mon garage. Je crois qu'il habite là et tout et tout.
Coment je fais pour qu'il déménage? L'idée de la me déplaît juste un tout petit peu fortement...
Mais en attendant, j'ai fermé la porte de communication à clé.
Des fois qu'il sache manoeuvrer une poignée...
Rickshawalla
Le moyen de locomotion le plus pratique en ville c'est le rickshaw... En fait, l'auto-rickshaw, à savoir une sorte de triporteur...
C'est jaune et noir, les conducteurs ont un costume kaki, ils sont souvent victimes du tuning effréné de leur propriétaire, c'est rigolo, ça se faufile partout, c'est pas cher et ça fait du bruit.
C'est parfait pour les petites distances. Au-delà de 15 minutes ça commence à vibrer dans tout le corps...
Avec un peu de chance, le conducteur de rickshaw parle un anglais correct et alors pour quelques roupies supplémentaires il vous fait la visite guidée de la ville et vous ôte une fière chandelle du pied en vous expliquant comment réserver des billets de train en Inde!
Alu Palak
Le danger en voyage, quand on veut manger local et qu'on comprend pas ce qu'il y a écrit sur les menus et qu'on choisit au hasard, c'est qu'on se retrouve avec des épinards dans l'assiette.
Cela dit, avec toutes les épices que les Indiens y ajoutent, j'ai tout mangé et j'ai trouvé ça bon...
Ingredients (use vegan versions):
2 10 oz. packages frozen chopped spinach
4-5 medium potatoes (peeled or unpeeled)
2 tablespoon garlic powder
2 tablespoon chili powder
2 tablespoon curry powder
1 1/2 tablespoon salt
dash of cayenne
2 tablespoon canola oil
3/4 cup water
Directions:
Cut potatoes into 1 to 2 inch cubes and place in 2 quart casserole dish. Add oil and spices and mix together. Thaw and drain spinach and add to potatoes. Mix. Add water, cover and bake at 425 degrees for 45 minutes to 1 hour (until potatoes are tender).
The amount of salt in this recipe may seem like alot, but don't cut back the amount as it is crucial to the flavor. You can use a reduced sodium substitute such a "Salt Sense."
Ouvrez la cage aux oiseaux
En Inde, ma compagne de voyage m'a appris plein de choses, notamment à observer les oiseaux.
J'ai vu pleins de chouettes piafs, très colorés : le calao, des perroquets verts, des perruches, des martin-pêcheurs, des bhraminy kite, des cormorans, un héron cendré, des aigrettes, des rolliers, des huppes faciées (hum pour l'orthographe), des drongo racket-tail, des snakebirds et pleins d'autres dont j'ai pas bien retenu le nom... et même une tite chouette en plein jour.
et des chauve-souris.
Le train de nuit, coach 9, berths 21 and 23
Vu les distances à parcourir entre 2 villes, nous avons opté et adopté les trajets par les trains de nuit.
Le réseau ferré indien est bien développé, bien organisé.
Tout commence par la réservation du billet, que l'on nous annonce comme automatisé. Naîves que nous sommes, nous pensons trouvé des bornes similaires à celles de notre bonne vieille SNCF... arf arf arf... alors oui il y a UNE borne informatique, mais celle-ci ne permet que de savoir si il reste des places libres dans le train ou non.
Ensuite vous remplissez la tite fiche avec nom du train, gares de départ et arrivée, horaires, noms, âge et sexe des voyageurs et puis vous prenez votre place dans la queue de 200 personnes qui attendent de parvenir jusqu'au guichet. Y'a pas intérêt à se planter parce que sinon faut tout recommencer à zéro.
Comme on avait autre chose à faire que poireauter 3h dans une gare, on est passé par des "agences de voyage". En fait ça revient à payer quelqu'un pour faire la queue à votre place... ça crée de l'emploi...
Enfin, à la gare, vous vous retrouvez devant un train de 32 voitures. Certaines ne sont pas numérotées, vous n'en tenez pas compte puisque vous vous êtes voiture 9, vous avez réservé. Donc là, au hasard vous partez vers la gauche, chouette la voiture 1, la 2, la 3, la 4, la 5, la 10, la 11, la 12... ah bin mince, il en manque... ah bin non, en fait elles ont pas été rangées au même endroit!! Donc vous gagnez le droit de remonter tout le train pour trouver la voiture 9...
Ensuite, les couchettes, c'est tout confort ou presque... Y'a même un wagon-cuisine qui prépare le chai, le coffee et les dosa et ensuite des ptits gars à la voix criarde circulent dans le train pour les proposer aux passagers.
On a vraiment apprécié le train et puis ça permet de partager un moment avec les Indiens, morts de rire de nous voir nous installer avec nos énormes sacs sur les ptites couchettes...
Bollywood
Aaaaaaaaaah le cinéma indien... Les paillettes, les danses, les chansons, les couleurs... que du rêve...
Les studios de Bombay ne se visitent que sur autorisation expresse du Ministère de la Culture. ça tombe bien on comptait pas s'arrêter à Bombay.
Et puis de toutes façons Chennai a également des studios de cinéma tout aussi productifs que ceux de Bombay.
Du coup, à notre arrivée nous avons souhaité les visiter. Sauf que, pas de chance, la méga star bollywoodienne était en tournage dans les parages, donc visites interdites.
Mais notre super guide-chauffeur de rickshaw nous a dégoté un petit studio bien caché derrière un champ dans lequel nous nous sommes incrustées pendant une bonne heure ("5 minutes only"), si bien qu'à un moment un technicien nous a installées devant, sur des chaises, près d'un ventilo et nous a offert le thé.
Photos interdites (mais avec un peu de chance mes photos volées seront réussies) du tournage du remix de Titanic version punk avec danseuses en rose fluo et danseurs en short moulant. La méga classe.
Sinon les films indiens durent 3h, les danses sont très suggestives et carrément contraires à la pudeur naturelle des Indiens, et les scénarios très basique. Même sans comprendre un mot des dialogues, on s'marre bien...
Rien à voir avec les films indiens occidentalisés que nous avons pu découvrir en France ces dernières années!
Recette du dal
La soupe de lentilles qui va bien avec tout...
1 verre de lentille
1 oignon
2 tomates
5 centimètres de gingembre
sel
Faire cuire les lentilles 20 mn en commençant à l'eau froide salée, les égoutter
Eplucher, émincer l'oignon et le gingembre
Epépiner les tomates, les faire revenir à la poêle dans un peu d'huile
Saler, poivrer, les ajouter aux lentilles et mixer le tout